[mairie] Courriers et polémiques
Photo d’en-tête © Pierre Weber
Il y a peu, des lecteurs nous ont fait parvenir une lettre ouverte, en nous demandant de la publier. Ils ont aussi choisi d’adresser cette lettre à un certain nombre de correspondants par mail.
Comme on peut le lire, ladite lettre met directement en cause notre maire, qui a logiquement voulu se défendre, ce qu’il a fait en répondant à tous les destinataires de la lettre originale. Une réponse des auteurs de celle-ci, par le même canal, s’ensuivit.
Aujourd’hui, on trouve sur le site de la commune un « Mot du maire » [aujourd’hui retiré de la publication NDLR] qui s’exprime notamment en ces termes, parlant de la lettre initiale :
Beaucoup de personnes, voire de personnalités, l’ont reçu en copie, dont un habitant de Cruis qui s’est empressé de le diffuser sur son site internet.
Tout en omettant, comme par hasard, de publier ma réponse et en oubliant également le second courrier du même auteur.
Mot du maire, cruis.fr
Par « un habitant de Cruis » il semble qu’on fasse référence au média Cruis citoyen, à qui les auteurs avaient spécifiquement demandé de publier leur lettre, ce qui a été fait dans la rubrique « Opinions », où nous laissons chacun s’exprimer à partir du moment où le niveau de langage reste correct et que de fausses informations ne soient pas diffusées. L’opinion de chacun lui appartient.
Or, il n’est pas légal de publier un courrier privé, même par mail, sans la demande ou l’autorisation expresse de son auteur. Si le maire nous avait demandé de publier sa réponse nous l’aurions fait très volontiers, et nous le ferions encore aujourd’hui s’il le souhaitait – une opinion en appelle d’autres, c’est normal. Les auteurs de la première lettre ne nous ont pas demandé non plus de publier la seconde, et si la mairie a publié celle-ci sans leur autorisation (ce n’est qu’une hypothèse) elle est en tort.
Un dernier mot sur le fond de ces échanges : la réaction initiale des auteurs de la première lettre a été provoquée par le compte rendu d’une journaliste après sa conversation avec le maire, où il prenait ses distances avec le chantier en cours, disant que tout cela ne le concernait pas – ce qui a pu être constaté par cette rédaction, lors d’une conversation téléphonique avec un tiers sous haut-parleur. Ce que dit le maire aujourd’hui, interrogé lundi 26 au conseil municipal à ce sujet, c’est qu’il assume pleinement le projet mais que le chantier lui-même n’est pas de son ressort. Il lui était alors reproché de ne pas s’être manifesté pendant les troubles qui ont impliqué des heurts physiques, qui auraient pu être beaucoup plus graves, et où son absence a été remarquée par chacun de toutes les parties en présence.
Voilà donc un peu d’éclairage sur une situation moins simple qu’elle n’y paraît, comme souvent, de prime abord.
Note : Il est dommage que les articles du site de la commune n’acceptent pas de commentaires, ce qui aurait permis d’élucider la situation pour tous ses lecteurs.
Merci pour toutes ces précisions bien utiles, et pour le respect de la propriété du courrier.